Prix de thèse
de la Fondation Terre Solidaire
en faveur d’une transition écologique et solidaire
Découvrez les lauréats 2024
Pourquoi ce prix ?
Il existe peu de prix de thèse spécifiquement dédiés aux enjeux de la transition écologique et solidaire et valorisants un effort de rendre accessible les connaissances produites aux acteurs d’intérêt général. Partant de ce constat, la Fondation Terre Solidaire a souhaité récompenser des travaux de thèse contribuant à améliorer les réflexions, réalisations et solutions des acteurs concernés par la mise en œuvre d'une transition écologique juste et solidaire en France.
Ce prix vise à encourager de récents docteurs ayant réalisé leur thèse, tous secteurs disciplinaires confondus, en partenariat avec des acteurs de la transition écologique (associations citoyennes, mouvements sociaux, syndicats, organisations de l'économie sociale et solidaire, collectivités, organismes publics, etc.) ou ayant fait l'effort de dégager des enseignements pour l'action à partir de leurs travaux doctoraux. Leur recherche doit avoir traité d'enjeux relatifs à la transition écologique, dans le contexte français, avec une attention aux situations d'inégalités ou de discriminations afin de favoriser la concrétisation des objectifs de justice et de solidarité .
Ici une vidéo de Philippe Mayol, Directeur général de la Fondation Terre Solidaire qui présente le prix de thèse.
Toutes les disciplines scientifiques sont concernées par ce Prix.
Pour l'édition 2024, Un lauréat a été sélectionné par le jury dans chacune des deux catégories suivantes :
- Sciences Humaines et Sociales ;
- Sciences de l’ingénieur et de la Terre.
Une dotation de 4000 € récompense le ou la lauréat·e de chacune des catégories
Lauréate 2024 catégorie Sciences humaines et sociales
Léa BILLEN géographe, pour sa thèse « L’écologie ordinaire en quartiers populaires. Une mise en regard des initiatives écologistes citoyennes dans trois quartiers classés en géographie prioritaire en France » - Université Paris Nanterre
Le Jury du Prix de thèse a été particulièrement intéressé par la manière dont Léa Billen a déconstruit, en s’appuyant sur un travail socio-éthnographique très fin, une représentation « ancrée » qui consiste à penser que les classes populaires montrent de l’indifférence, voire de l’hostilité aux questions écologiques. Le jury a souhaité également valoriser l'effort de Léa Billen pour rendre visible le fait que les quartiers populaires sont le théâtre d’une « écologie ordinaire », qui valorise d’autres figures que les « néoruraux », les « zadistes » ou les « activistes climatiques ». C’est une écologie politique qui, à la différence de ces figures qui pratiquent ou s’illustrent par les actions d’éclat (désobeissance civile, sit in, marches), passe par la transformation concrète des modes de vie quotidiens et "érode le modèle dominant, plutôt que de chercher à le renverser".
Le jury a souhaité également valoriser l'engagement de Léa Billen. Aujourd’hui enseignante d’histoire géographie dans le secondaire, elle poursuit parallèlement une implication citoyenne à travers des actions de formation à l’Institut Transitions à Lyon, et dans le cadre d’un collectif de chercheurs et chercheuses, La Cabane de la recherche, qui vise à se mettre au service de la société civile et des instutions publiques pour penser et construire une ville plus juste et écologique. Elle incarne bien, à travers la transmission, et la poursuite de recherche impliquée sur les territoires, l’esprit du prix de thèse.
Découvrez ici une présentation de son travail
Lauréat 2024 catégorie Sciences de l'ingénieur et de la Terre
Elias GANIVET, sciences de l'environnement, pour sa thèse "Eau, territoires et changements globaux : vers une approche systémique et participative de modélisation pour concevoir et agir en complexité”
L’ampleur des bouleversements planétaires en cours (« changements globaux ») nous impose de modifier rapidement et drastiquement nos modes de vie, de gestion et d’organisation. A travers cette thèse, nous avons choisi d’aborder une partie des impacts des changements globaux sous le prisme de l’eau ‒ cette ressource se retrouvant à l’interface entre climat, écosystèmes et activités humaines, et dont la diminution multiplie les tensions dans l’espace public. L’objectif de cette thèse a ainsi été de développer une démarche ‒ intégrant modélisation et dimension participative ‒ afin de rendre visible la complexité des systèmes socio-environnementaux et l’impact des changements globaux (actuels et à venir), dans le but d’aider les prises de décision en concertation à l’échelle territoriale. Réalisé en Bretagne, sur le territoire de Lorient Agglomération et des bassins versants du Scorff et du Blavet, ce travail a conduit à l’élaboration d’une démarche en trois temps baptisée « Eau et Territoire » : (1) construction d’une base commune de connaissance sur les enjeux de l’eau et des changements globaux ; (2) co-construction de scénarios prospectifs afin d’identifier des évolutions possibles pour le territoire ; et (3) projection collective dans les futurs possibles du territoire afin d’identifier des trajectoires souhaitables. S’il n’est pas possible d’évaluer dès aujourd’hui l’impact de cette démarche sur les futures prises de décisions, elle aura au moins permis d’offrir un espace d’échange et de participation pour concevoir la complexité du système et d’envisager collectivement des leviers d’adaptation.
Le jury du Prix de thèse a été particulièrement intéressé par la démarche participative mise en oeuvre par Elias Ganivet : inspiré par les différentes Conventions citoyennes, il a impliqué les organisations locales (collectivités, service de l’Etat, associations) et les habitants à son travail. L’objectif ? Que les enjeux de gestion locale de l’eau puissent être compris et partagés par tous, afin d’augmenter les chances de réussite de ce projet par la sensibilisation.
Le jury a aussi souhaité souligner la très grande utilité de ce travail. Cette thèse permet de mettre la lumière sur le sujet stratégique de l’eau, d’analyser les limites considérables de sa gestion et gouvernance actuelles et contribue très concrètement, en proposant une méthodologie assez complexe et aboutie, à avoir une véritable gestion intégrée de l’eau sur les territoires.
Ces territoires qui ne pourront se contenter de faire des ajustements à la marge mais doivent réviser en profondeur le paradigme de leur développement.
En attribuant le prix à Elias Ganivet, le jury a souhaité rappeler l'importance de la gestion de l'eau comme sujet politique. La proposition amenée par cette thèse contribuera à porter au débat démocratique la gestion de l'eau sur un territoire dans une vision globale et de long terme.
Désormais en post-doctorat, Elias Ganivet tente de transposer ce modèle au sein d’autres territoires.
Découvrez ici une présentation de son travail
Accessits 2024 pour la catégorie Sciences Humaines et Sociales.
Compte tenu la qualité et de l’originalité de leurs travaux, le jury a décidé de décerner 3 accessits à :
- Charlotte DEMONSANT pour une thèse en sciences de gestion intitulée « L'atténuation du changement climatique à l'épreuve de l'équité. Etude de la règle des avaries communes et de ses implications pour l'action climatique. ». Thèse préparée à Mines Paris-PSL
- Coralie ROBERT pour une thèse en sociologie intitulée « Faire face à l'expression d'un impératif de sobriété énergétique : du conseil à l'injonction, les stratégies de ménages précaires en France. Thèse préparée à l’Université Paris Nanterre.
- Clément SURUN pour une thèse en sciences économiques intitulée « La comptabilité des dettes écologiques nationales et d’entreprises, un outil de pilotage vers une économie durable » Thèse préparée à l’Université Paris-Saclay.
Le jury 2024
PARRAIN DE L'EDITION 2024
Jean JOUZEL
Paléoclimatologue et glaciologue
Directeur émérite de Recherches au CEA où il a fait l'essentiel de sa carrière scientifique, consacrée à la reconstitution des climats passés. Ses travaux ont été récompensés par des prix et distinctions dont la Médaille d’or du CNRS en 2002 et, en 2012, le Prix Vetlesen, considéré comme le « Nobel des Sciences de la Terre et de l’Univers ». Il a été, de 2002 à 2015, vice-président du groupe de travail scientifique du GIEC (co-lauréat du Prix Nobel de la Paix en 2007), et s'est impliqué dans la préparation de la conférence Paris Climat 2015. Il a cofondé l'association Agir pour le Climat visant à contribuer à l’élaboration de solutions concrètes pour financer la transition écologique et solidaire en Europe, et depuis 2009, il préside l'association Météo et Climat, qui sensiblise le public, les médias, les entreprises, les décideurs et les acteurs académique aux enjeux du changement climatique.
MEMBRES DU JURY 2024
Dorothée BROWAEYS
Journaliste scientifique, présidente de TEK4life
Diplômée en biologie, Dorothée Browaeys a été journaliste scientifique pendant 30 ans avec une attention particulière aux enjeux sociaux des choix technologiques et scientifiques. Elle crée en 2003 l'association Vivagora qui, jusqu'en 2013, a cherché à mettre en discussion les développements scientifiques et technologiques (OGM, nanotechnologies, etc.). Depuis 2018, elle co-dirige avec 3 autres associés TEK4life, visant à animer des communautés apprenantes, en particulier avec des acteurs des milieux de l'entreprise, sur les défis transformatifs pour produire, consommer, compter et investir autrement, par exemple sur le sujet de la comptabilité écologique. Elle a publié de nombreux livres dont L'Urgence du vivant, vers une nouvelle économie (2018).
Valérie DELDREVE
Directrice de recherche en sociologie à INRAE Bordeaux
Depuis sa thèse de sociologie sur les marins pêcheurs de la Manche et Mer du Nord à l'université de Lille, ses recherches contribuent à une sociologie des politiques publiques de conservation de la biodiversité et des mobilisations environnementales, avec une attention spécifique aux inégalités environnementales. Elle est directrice de recherche à ETTIS-INRAE de Bordeaux et co-coordonne le réseau scientifique international francophone EJJE – Environmental Justice – Justice Environnementale (EJJE)
Florence DENIER-PASQUIER
Administratrice de France Nature Environnement
Diplômée de l'IEP de Grenoble et juriste environnement spécialisée en droit de l’eau et des milieux aquatiques, Florence Denier-Pasquier est formatrice indépendante. Engagée depuis plus de 20 ans dans les associations de protection de l’environnement en Pays de Loire, elle participe aux activités des réseaux « Juridique » et « Eau et Milieux Aquatiques » de France Nature Environnement, dont elle est vice-présidente depuis 2019. Durant son mandat au CESE (2010-2021), elle y a rapporté un avis sur la gestion et l’usage de l’eau en agriculture en 2013 puis a co-rapporté un avis sur l’alimentation durable ancrée dans les territoires (décembre 2020).
Chahin FAïQ
Secrétaire général des Licoornes
Ingénieur agronome diplômé de l'Agro de Toulouse (ENSAT), Chahin Faïq a d'abord travaillé dans des organisations agricoles : réseau fédératif des Cuma (coopératives d'utilisation de matériel agricole), Fédération nationale d'agriculture biologique. De 2018 à 2022, il a été animateur de la vie coopérative au sein de Biocoop. Depuis 2023, il est Secrétaire général des Licoornes (9 coopératives réunies sous un même nom mais surtout pour un même projet : redonner aux citoyens le pouvoir de transformer radicalement l’économie en construisant un modèle économique entièrement coopératif.)
Didier GOUBERT
Ingénieur solidaire
Ingénieur civil des Mines, Didier Goubert a d'abord exercé professionnellement à la Lyonnaise des eaux puis comme consultant auprès d'entreprises. Ses actions bénévoles dans des structures d'insertion par l'économique le conduisent à s'engager à ATD Quart-Monde comme salarié solidaire, où il s’implique dans deux initiatives du mouvement : il participe à la conception et au lancement de l'expérimentation Territoires Zéro Chômeurs de Longue Durée (2010-2019) tout en dirigeant l'entreprise solidaire TAE (Travailler et Apprendre Ensemble) en recyclage informatique de 2015 à 2019. Depuis 2019, il anime l’Université populaire Quart Monde Île-de-France et intègre le nouveau réseau interne d'ATD Quart-Monde, intitulé « Écologie et grande pauvreté ».
Pierre-Henri GOUYON
Professeur émérite au Muséum National d’Histoire Naturelle
Professeur émérite au Muséum National d’Histoire Naturelle et à AgroParisTech, ses recherches contribuent à l'étude des mécanismes de l’évolution en allant de la génétique à l’écologie. Au-delà de ses travaux scientifiques, il s'intéresse aux questions d'éthique et de relations entre science et société, et a participé à divers comités nationaux en lien avec les questions de Science dans la Société (Biovigilance, Commission du Génie Biomoléculaire, Grenelle de l’Environnement, Haute autorité sur les OGM, etc.). Il est membre du Conseil Scientifique de la FNH (Fondation pour la Nature et l'Homme) et vice président de la SAPADE (Société des Amis du Palais de la Découverte).
Véronique LUCAS
Sociologue rurale
Véronique Lucas est sociologue depuis 2010 (diplômée de l'IEP Grenoble et de l’Agro de Toulouse-ENSAT), après avoir travaillé dix ans dans le développement agricole en France, et comme journaliste indépendante. Elle a mené des missions de recherche sur l’agroécologie brésilienne et l’agriculture de conservation en France, avec l’INRA et le CIRAD, avant de réaliser une thèse sur les coopérations agricoles favorables à l’agroécologie, à la Fédération nationale des Cuma (Coopératives d'utilisation de matériel agricole). Elle est chercheure à l'INRAE de Rennes depuis 2021, spécialisée sur les conditions collectives de la transition agroécologique des agriculteurs.
Muriel MAILLEFERT
Professeure en aménagement de l’espace et urbanisme
Professeure en aménagement de l’espace et urbanisme à Lyon 3. Après une thèse en économie du travail, elle a exercé à l'Université de Lille pendant 20 ans où ses recherches ont traité du développement durable en lien avec les politiques régionales, puis des changements de modèle de développement à partir d’une entrée par les modèles économiques (écologie industrielle et territoriale, économie circulaire et économie de la fonctionnalité) et l’action collective à l’échelle des territoires. A l'Université de Lyon 3 en aménagement du territoire depuis 2014, elle poursuit ses travaux pluridisciplinaires sur le développement et la transition sur les sujets des biodéchets, des risques environnementaux liés au changement climatique ou de la création de valeur territoriale. Elle s'implique depuis 1998 dans le montage et l’animation de formations de masters autour des enjeux de développement durable et de transition.
Vincent PIVETEAU
Ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts
Ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts au conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux, il a eu des responsabilités au sein des administrations centrales et déconcentrées en charge de l’aménagement du territoire et de l’environnement, puis dans l’enseignement supérieur, notamment en dirigeant l’école nationale supérieure de paysage Versailles-Marseille. Il est membre du think tank « Collectif Paysages de l'aprèspétrole ».
Serge PELISSIER
Docteur en Génie électrique
Docteur en Génie électrique depuis 1990, il a d'abord été enseignant-chercheur à l'Université de Saint-Étienne, spécialisé sur les dispositifs optiques. En 2007, il a rejoint l'Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux (IFSTTAR), organisme de recherche appliquée pluridisciplinaire, intégré depuis 2020 à l'Université Gustave Eiffel. Il y étudie le stockage de l’énergie concernant les véhicules électriques ou hybrides. L’objectif principal est de comprendre le lien entre les conditions d’usage et le vieillissement des batteries afin d’en allonger la durée de vie.
Geneviève SAVIGNY
Agricultrice
Ingénieure agricole diplômée de l'ESA d'Angers, Geneviève Savigny est agricultrice depuis 1992 en élevage de volailles fermières, ce qui l'a conduite à s'engager au syndicat agricole de la Confédération paysanne. Élue au secrétariat national en 2009, elle représente ce syndicat au sein de Via Campesina Europe (ECVC) jusqu'à 2018, ainsi qu'au Conseil économique et social européen de 2015 à 2020. Au sein de cette instance, elle a été rapporteure d'un avis sur l'agroécologie en 2019, préconisant cette approche pour l'agriculture européenne.
Valérie TABART-LAURENAN
Élue locale et régionale
Diplômée en éducation spécialisée, Valérie Tabart a été coordinatrice régionale et nationale d'un mouvement de jeunesse et d'éducation populaire (1995-2001) dont elle était militante auparavant (MRJC). Elle a ensuite travaillé dans le champ de l'alimentation écologique : formatrice cuisine, paysanne-boulangère, création et gestion d’une entreprise fabriquant des outils meuniers paysans. Depuis 2008, elle est élue d'une commune rurale, dont elle a été maire (2009-2020) en impulsant des actions écologiques innovantes : PLU participatif visant une artificialisation limitée, rénovation thermique avec des matériaux biosourcés, création d’un bar associatif, végétalisation du bourg. Ceci l'a conduite à coprésider le réseau BRUDED d'échange d'expériences entre 170 collectivités bretonnes engagées dans le développement durable (2018-2020).
COORDINATION ET ANIMATION DU JURY
Véronique LUCAS
Sociologue rurale
Véronique Lucas est sociologue depuis 2010 (diplômée de l'IEP Grenoble et de l’Agro de Toulouse-ENSAT), après avoir travaillé dix ans dans le développement agricole en France, et comme journaliste indépendante. Elle a mené des missions de recherche sur l’agroécologie brésilienne et l’agriculture de conservation en France, avec l’INRA et le CIRAD, avant de réaliser une thèse sur les coopérations agricoles favorables à l’agroécologie, à la Fédération nationale des Cuma (Coopératives d'utilisation de matériel agricole). Elle est chercheure à l'INRAE de Rennes depuis 2021, spécialisée sur les conditions collectives de la transition agroécologique des agriculteurs
Philippe MAYOL
Directeur Général de la Fondation Terre Solidaire
Agronome de formation et spécialisé en innovations socio-économiques, Philippe Mayol a d’abord travaillé dans l’humanitaire. Il a ensuite coordonné les partenariats internationaux d’un mouvement de jeunesse et d’éducation populaire. Il entre au CCFD-Terre Solidaire en 1998 comme responsable des partenariats pour l'Afrique Australe et l'Océan Indien. Il prend la direction du service Afrique en 2004 et contribue à concevoir en 2014 le Baromètre des sociétés civiles mondiales en partenariat avec l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS). Il rejoint la Fondation Terre Solidaire comme Directeur général au moment de sa création en 2016, poste qu'il occupe jusqu'à aujourd'hui. Il est également administrateur de l'Université Paris Sciences et Lettres - PSL depuis 2020. En 2021, il intègre le Conseil d'administration du Centre français des fonds et fondations (CFF). Il est membre du comité de pilotage de la Coalition française des fondations pour le Climat.
Accélératrice des transitions écologiques et solidaires
La Fondation Terre Solidaire a été créée en 2016 par le CCFD-Terre Solidaire pour agir, en particulier en France, face aux deux défis
majeurs de notre temps : la dégradation massive de notre environnement (dont la biodiversité et climat), et la nécessité de construire une société plus juste et plus écologiquement responsable. L’association reste quant à elle mobilisée sur sa mission de solidarité avec les pays du Sud.Face à la crise climatique et à ses conséquences sur les populations et les écosystèmes, il est urgent d’agir. La Fondation Terre Solidaire s’est donnée pour mission de soutenir et encourager les initiatives portées par les mobilisations citoyennes et les acteurs de l’économie sociale et solidaire dans la conception, la mise en œuvre, la diffusion et l’expérimentation d’alternatives au modèle actuel de développement. Ses interventions, en France et à l’étranger, engagent une transition vers une société plus respectueuse de la nature, des femmes et des hommes, ainsi que des limites de la Terre.
Au travers ce Prix de thèse, la Fondation Terre Solidaire se donne trois objectifs :
- Identifier et valoriser des signaux faibles au sein du monde académique (tous secteurs disciplinaires confondus) qui abordent par leurs travaux de recherche des enjeux précurseurs et majeurs pour accélérer la transition écologique de nos sociétés en particulier en France.
- La transition écologique est indissociable des enjeux de justice et de solidarité. Les populations les plus vulnérables sont les premières touchées par les conséquences des dérèglements climatiques et écologiques. Aussi, les travaux primés par le prix doivent porter une attention aux situations d'inégalités ou de discriminations afin de favoriser la concrétisation des objectifs de justice sociale et environnementale.
- Forte de ses partenariats avec les acteurs engagés dans une dynamique de transition écologique dans les territoires, la fondation fait le constat de leur manque de relations avec le monde académique. Or ces acteurs ont besoin d’être nourris par des connaissances pour pouvoir innover, expérimenter et essaimer leurs actions. Ce prix vise ainsi à encourager les partenariats entre chercheurs et acteurs.
Fondation Terre Solidaire
8, rue Jean Lantier
75001 Paris - FranceTél. (+33) 1 44 82 80 80
Email : prix-these@fondation-terresolidaire.org
Crédits photos Home : Canva
Pour candidater au prix, certaines informations personnelles sont recueillies. Ces informations sont enregistrées et sauvegardées et sont nécessaires à la prise en compte de la participation au Prix et à l'instruction du dossier de candidature.
Conformément à la loi du 6 janvier 1978 modifiée par la loi du 6 août 2004 et du Règlement Européen sur la protection des données à caractère personnelles du 27 avril 2016, les candidats disposent d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données les concernant qu’ils peuvent exercer en écrivant à la Fondation Terre Solidaire.